:: Triathlon Ecureuils de Plouay ::

[BENEDICTE & JEAN-LUC]

Puisque vous me le demandez si fort (non, je sais bien tout le monde s'en fout), je vous délivre ici mes impressions pour le 1er "tri" de ma carrière (c'était hier à Lannion)...
Génial, même pas eu mal, ni le jour même, ni le lendemain. Il est vrai que je n'ai pas gagné mais quand même; lors de la natation j'avais tellement peur de me noyer que je longeais les berges et ce, à tel point, qu'à un moment une fille en canoë m'a dit "écarte toi, t'es dans l'herbe !" (hum, hum, la honte de ma vie, j'avais la tête dans le cresson... ). Et je vous passe l'enfilage de la combin.: j'ai failli être le premier triathlète au monde à avoir une combinaison avec fermeture Eclair ventrale: bonjour la fébrilité ! .
C'est extra de faire travailler ses muscles de façon différente et enchaînée. Ca passe beaucoup mieux que lorsque se sont toujours les mêmes qui bossent et pendant longtemps (courses à pied longues, tennis, foot avec les chocs en +...). Après 30 ans de tennis en compétition je me rend compte de ce que j'ai fait subir à mon corps (d'athlète...).
Il y a autre chose que je trouve bien dans votre (notre) sport, c'est la notion d'athlète. On ne parle pas en triathlon d'un joueur mais bien d'un athlète. Par là je souhaite attirer votre attention, chers lecteurs (trices), sur l'importance de l'hygiène de vie en triathlon, hygiène de vie dont je n'avais aucunement cerné l'importance au tennis ou au foot. Et c'est bien ça la finalité du sport, "se sentir bien", se faire plaisir en entretenant (développant) ses performances physiques grâce à l'entraînement, par le respect d'une bonne alimentation et d'un sommeil suffisant et régulier etc.. Bref on retrouve tout ça en triathlon alors que dans les autres sports que j'ai pratiqué, la notion de jeu l'emportait sur celle de "culture physique".
J'en terminerai là ma dissertation philosophique (c'est pourtant la saison) et je conclurai en disant que je suis à fond dedans et que dimanche on va se mettre minable !
J-Luc