:: Triathlon Ecureuils de Plouay ::

[BENEDICTE & JEAN-LUC]

Cette semaine, fort de mon week-end Faouëtais, je me présente, comme à l'accoutumé, à la piscine mardi soir. Tiens...une nouvelle, une grande et belle jeune femme. On m'informa par la suite qu'il sagissait de Marina, la fameuse Ironwoman. Malheur, elle se dirige vers ma ligne d'eau !. Pas grave, un ironman, c'est endurant mais ça ne doit pas aller bien vite. Prudence tout de même si je ne veux pas perdre la face, il va falloir forcer. Dans la ligne, que du beau monde: Mike, Dom, Jérôme et moi-même. Au programme, séries de 50m rapides, ça me convient. Galants, on propose à Marina de nager en tête, et là, rapidement (très rapidement même), je comprends que ça ne va pas le faire: au repos, Mike est tout rouge, pas besoin d'être docteur pour diagnostiquer que le myocarde de Dom est en souffrance, Jérôme, les yeux exorbités, est, lui aussi, visiblement dans le dur. Marina, est quant à elle, concentrée sur son timer... sagement, je décide de nager un 50 m sur deux. Calmé.
Jeudi, vélo: Cervélo, Specialized, Gore, Polar...j'ai tout. Le bord de mer, une classique. Au loin, un congénère, j'ai des fourmis dans les jambes, allez, je me le fais, position aérodynamique, je tourne les jambes, je me rapproche, je double, je me retourne pour saluer (on a des manières tout de même), hum...bonjour Monsieur, mon adversaire du moment a au bas mot 80 printemps...Je poursuis mon entraînement, position aéro toujours, je mets la plaque, je vais bien comme on dit dans le jargon. Mais...??? c'est quoi ça ? un missile venu de je ne sais où, droit comme un i sur son vélo, un gars façon "décathlon à fond la forme", vient de me dépasser sans prévenir. Je crois même qu'il sifflotait. Je m'accroche, clic-clac, j'optimise les braquets, rien n'y fait, Décathlon s'éloigne inexorablement jusqu'à ne plus représenter qu'un petit point à l'horizon. Recalmé.
Dimanche on fait de la bicyclette sur le coup de 10H, s'il y en a qui veulent venir...