:: Triathlon Ecureuils de Plouay ::

[BENEDICTE & JEAN-LUC]

Vous l'avez très certainement remarqué, la religion est très présente dans notre discipline. En effet, qui n'a pas entendu lors des épreuves les "nom de Dieu" acclamés par quelque compétiteur évitant de justesse le double salto sur une cale glissante au sortir de l'eau, ou esquissant la même figure lors du retrait de l'élégante Aquaman au parc à vélos. D'autres, dans les mêmes conditions, ont plutôt coutume de s'exclamer "put...", invoquant très certainement Marie-Madeleine. Bref, on sent bien que le culte a son importance dans les pelotons.
Mais, si je prends le temps de vous écrire ces quelques lignes, c'est surtout parcequ'hier soir, ma cadette Bénédicte, qui n'est d'ailleurs que pupille, a attiré mon attention sur un problème de la plus haute importance (je ne sais pas si pour vous il en va de même, mais en ce qui me concerne, c'est toujours quand, le soir, après une dure journée de labeur suivie par un entraînement bien méritoire, et que attablé devant une belle assiette de sucres lents, croyant en avoir terminé des efforts, et bien c'est toujours à ces moments là que l'on m'annonce les pires nouvelles). La nouvelle, je ne vous fait pas languir davantage, la voici: cette année, 2007, la communion solennelle des "avenirs" tomberait le même jour que le triathlon de Plouay !!!
Alors maintenant, ne tournons pas autour du pot, il n'y a pas 36 solutions:
1. ou Jean-Claude va négocier le calendrier avec le recteur Chevillard (à toutes fins utiles, son petit nom c'est Armel et peut-être qu'en promettant que les avenirs donneraient un coup de main pour l'office du samedi et les juniors à celui du dimanche...)
2. ou les écureuils concernés (et non des moindres, jugez plutôt: Ronan, Eric, moi-même...) portent la trifonction sous le costar et discrêtement, sitôt la communion donnée, regagnent Manéhouarne "au train" en guise d'échauffement. Dans ce cas de figure subsisterait la question du gueleton familial...
Je pense que comme moi hier soir à l'annonce de la nouvelle, le découragement vous assaille alors, reprenez-vous et gageons que nos instances dirigeantes sauront nous indiquer la marche à suivre face à cette épineuse question du sport et de la religion.